Le 6 novembre dernier, près de 280 personnes ont assisté à l’Assemblée Générale de l’Union Française des Semenciers. Placée sous le signe du dialogue et de l’échange, l’Assemblée Générale Publique a été le théâtre d’échanges passionnés autour de l’avenir de notre agriculture, de notre alimentation et des contributions que le secteur semence portent pour répondre aux enjeux et attentes de demain.
Introduite en vidéo, la première table ronde de l’après-midi a donné lieu a une restitution orale des échanges issus du plateau jeune organisé le 16 octobre dernier par l’UFS, où une vingtaine de futurs décideurs étaient invités à partager leurs réflexions autour de l’agriculture et l’alimentation à l’horizon 2050, aux côtés d’experts de ces thématiques.
Deux étudiants, Stacy Algrain et Sébastien Guez, ont accepté d’accompagner le député Frédéric Descrozaille, Laurence Carré, Responsable station de semences chez Agrial et Rachel Blumel, Directrice Générale de l’UFS pour porter la parole des futurs décideurs et dessiner les pistes pour une agriculture mieux comprise, mieux perçue et toujours performante.
Dans la foulée de ces échanges, Olivier Babeau, directeur de l’Institut Sapiens, a rappelé l’indispensable contribution de la science et de l’innovation dans la construction de nos sociétés modernes et l’amélioration de nos conditions de vies.
La seconde table ronde de l’après-midi a été l’occasion d’illustrer que les entreprises semencières étaient déjà en marche pour répondre aux préoccupations exprimées par les agriculteurs, transformateurs et consommateurs. Plantes de services pour l’agro-écologie et davantage d’agronomie, des gammes qui s’élargissent en agriculture biologique, l’intégration des semences comme premier maillon d’une filière « Made in France » en soja… Autant d’exemples concrets qui ont fait échos aux attentes exprimées lors de la table ronde introductive.
Enfin, lors de son discours de clôture de l’assemblée générale, Bruno Ferreira, directeur général de l’Alimentation, a défendu l’innovation variétale : « Pour de nombreux enjeux la génétique est une des clés pour y répondre, cela est valable tant pour le secteur végétal qu’animal, que ce soit pour une agriculture moins dépendante des intrants agricoles, les enjeux du changement climatique ou les enjeux nutritionnels pour n’en citer que quelques-uns ».
Un message positif, qui reflète toute la valeur stratégique du secteur semence pour l’agriculture et l’alimentation.