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Des consommateurs français s’intéressent à l’impact de leur alimentation sur leur santé
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Des surfaces de production de semences biologiques entre 2018 et 2022
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Des français déclarent vouloir intégrer plus de végétal dans leur alimentation

Céréales, légumes, fourrages… tout produit issu de la terre vient d’une semence. Elle est le premier maillon de la chaîne alimentaire. Depuis que l’homme pratique l’agriculture, il sélectionne les semences des plantes  les plus productives, les plus résistantes ou les plus nutritives pour se nourrir. Les semenciers, qui sont à l’origine des filières agricoles et alimentaires, sont donc engagés au quotidien pour répondre aux attentes des consommateurs en évolution constante afin de fournir des semences durables et de qualité.

Nos entreprises écoutent les attentes des consommateurs pour contribuer à l’accélération de la transition agroécologique et à la diversification des produits alimentaires.

ECOUTER 

Ces dernières années, le lien entre agriculture, alimentation et santé s’est considérablement renforcé : chacun accorde une importance croissante au « bien manger », en favorisant des produits sains, locaux et de qualité. Ce mouvement de reconnexion des citoyens à leur alimentation appelle à davantage d’agro-écologie, de transparence, et au développement de solutions vertueuses pour l’ensemble des agricultures.

Résolument engagés dans cette démarche sociétale, les semenciers sont pourvoyeurs d’innovations multiples pour tous les modèles agricoles : conventionnel, raisonné, bio, paysan, maraîchage, jardinage amateur…

Ainsi, avec plus de 22 846 ha de multiplication de semences, 114 espèces produites, 581 variétés, (hors potagères) et une hausse de 27,7% de l’offre de semences biologiques ces deux dernières années, la profession démontre qu’elle est un partenaire clé de l’agriculture bio !

AMÉLIORER

Accélérateur de la transition écologique, la semence est un levier de durabilité pour les systèmes agricoles. En réponse aux attentes d’une agriculture moins dépendante des intrants chimiques de synthèse (engrais, produits phytosanitaires), les sélectionneurs améliorent les caractéristiques intrinsèques des plantes sélectionnées. Plus résistantes aux maladies et ravageurs, les variétés nécessitent des doses réduites de produits phytosanitaires.

Par exemple, la progression des résistances aux maladies foliaires du blé tendre, (champignons tels que septoriose, rouille, etc…) a permis de réduire de 15% les applications de produits phytosanitaires, sur les 5.5 millions d’hectares de blés cultivés en France .

DIVERSIFIER

La diversité des assiettes débute au champ ! Grappe, allongée, cerise, cocktail, cœur de boeuf… la tomate est l’illustration parfaite de la diversité rendue possible par les semenciers. On comptait, en 1980, 50 variétés inscrites au catalogue officiel. Elles sont aujourd’hui 486 !

De la délicatesse des saveurs à l’aptitude de conservation, les caractères recherchés sont toujours plus nombreux et complexes. Un exemple ? L’apparition dans les années 1970 d’un tournesol dont la teneur en acide oléique des graines était bien supérieure à celle des variétés existantes. A la clé : une huile pauvre en acide gras saturés et riche en vitamine E antioxydante, reconnue pour ses vertus dans la prévention des maladies cardio-vasculaires ainsi que pour ses qualités nutritionnelles et gustatives (elle respecte le goût des aliments et affiche une tenue remarquable à la cuisson). Notons que l’émergence d’une filière française d’huile alimentaire a progressivement permis de s’affranchir d’importations d’huile d’arachide.

La meunerie française n’est pas en reste. On ne dénombre pas moins de 161 variétés spécifiques dédiées à la fabrication de pain et autres biscuits, dont 44 certifiées pour l’agriculture biologique. Une diversité de réponse aux cahiers des charges de transformation de l’industrie agro-alimentaire, qui peut compter sur le savoir-faire des sélectionneurs français.

Pain campagnard

Flexitariens, végétariens, végans… le végétal connait un retour en grâce dans l’assiette des français. A l’écoute de ces tendances de fond, les semenciers sont à pied d’œuvre pour répondre aux évolutions des régimes alimentaires des citoyens. Ainsi, face à l’augmentation de la consommation de protéines végétales, on a observé sur les 4 dernières années une  hausse de 60% de multiplication des semences de légumes secs (pois, lentilles etc..).

INFORMER

93% des français déclarent avoir confiance dans les légumes qu’ils consomment (baromètre INTERFEL 2023). Cette confiance se gagne et s’entretient. Outre les informations relatives à la traçabilité de la production obtenues par la certification, la profession semencière engage aujourd’hui des travaux pour améliorer la transparence de l’information sur les méthodes de sélection.