Malgré une demande alimentaire mondiale toujours en hausse en raison de la croissance de la population, l’agriculture européenne et plus particulièrement l’agriculture française, perdent en compétitivité. Ainsi, la France a reculé de la 2ème à la 6ème place des exportateurs mondiaux et nos importations augmentent malgré des plans de relance de certaines cultures pour tendre vers une souveraineté alimentaire. L’excédent ne repose plus que sur quelques filières d’excellence, dont les semences.

La force des semenciers repose sur plusieurs atouts historiques comme l’implantation territoriale des entreprises, leur interaction constante avec les filières agricoles et alimentaires pour mieux en identifier les besoins, la contractualisation des relations entre acteurs et un haut niveau d’investissement en recherche et développement. Ces atouts permettent de développer une activité économique dynamique dans nos régions, pour répondre aux besoins locaux, nationaux et internationaux.

Les entreprises semencières ont régulièrement démontré leur engagement pour répondre à ces orientations en proposant une ambition stratégique pour le développement des semences. Les politiques publiques des 5 prochaines années seront déterminantes pour leur permettre de continuer à jouer pleinement leur rôle d’apporteur de solutions positives pour tous les types d’agriculture.

C’est dans cette perspective que les entreprises semencières, ainsi que l’UFS, présentent leurs propositions pour les 5 prochaines années et souhaitent s’engager dans un dialogue constructif avec le gouvernement, les parlementaires et les parties prenantes locales.